Le lancement de la saison estivale 2017 de l’Héritage canadien du Québec a eu lieu le 21 juin dernier. Cette activité s’est déroulée sous forme d’un cocktail de 5 à 7. Environ 40 personnes étaient présentes. Le directeur général de l’HCQ a fait une allocution pour saluer les membres et les partenaires de l’Héritage et pour inaugurer deux nouvelles petites expositions pour le 150e de la Confédération canadienne et le 375e anniversaire de Montréal sans oublier la toute nouvelle bibliothèque de l’HCQ ainsi que ses jardins patrimoniaux.
Les participants ont été très intéressés par les expositions, surtout par la collection des archives de Collard, Collins et Dawson et la bibliothèque qui présente des volumes couvrant la période du XVII au XXI siècle. La liste de ces documents et de ces archives sont maintenant disponibles sur le site Internet de l’HCQ à l’onglet « Livres et Archives ». Vous y trouverez toutes les modalités pour leur consultation.
Depuis le mois d’août, nous organisons aussi des portes ouvertes à la Maison Hurtubise, lesquelles se poursuivront cet automne. Pour information: coord@hcq-chq.org
Cordialement, L’équipe de l’Héritage canadien du Québec
C’est le 17 mai dernier qu’a eu lieu l’inauguration des jardins potagers et floraux commémoratifs de la Maison Hurtubise. Ce projet a été réalisé afin de souligner le 60e anniversaire de l’acquisition et la conservation de la Maison Hurtubise par l’Héritage canadien du Québec. C’est madame Mardjane Amin, consultante en patrimoine, qui a fait bourgeonner l’idée d’un jardin potager commémoratif, après avoir déterré l’histoire agricole enfouie sur le site de la Maison Hurtubise. De là, le projet « agriculturel » a fait éclosion, afin de redonner vie et couleurs à l’aménagement du site de la Maison Hurtubise. Des semences anciennes et patrimoniales ont été semées afin que les jardins potagers et floraux témoignent et racontent d’eux-mêmes le passé agricole de la ferme Hurtubise.
La concrétisation du projet « agriculturel » a été réalisable grâce à la généreuse collaboration des Jardins de l’écoumène qui ont fait don de semences patrimoniales, ainsi que la cour à bois Villeneuve qui a offert des rabais sur le bois et la quincaillerie. Sans oublier l’implication de plusieurs étudiants de l’Université de McGill et de l’Université de Montréal, dont certains composent le comité jeune bénévole de l’Héritage canadien du Québec.
Tout comme vous pouvez l’observer sur les photos, les aménagements jardiniers s’harmonisent à la valeur patrimoniale inestimable du site de la Maison Hurtubise. Nous vous invitons à venir découvrir par vous-même les splendides jardins de la Maison Hurtubise, la transformation est remarquable. Si vous désirez visiter la Maison Hurtubise, n’hésitez pas à prendre rendez-vous en nous écrivant au coord@hcq-chq.org. Si vous souhaitez devenir bénévole pour l’entretien des jardins ou pour tout autre commentaire, vous pouvez également nous écrire à cette adresse courriel.
Voici un article du journal The Suburban, dans l’édition du 25 mai 2016, concernant la Maison Hurtubise et ses jardins commémoratifs. Lire l’article
Au cours de l’été 2013 et 2014, deux bénévoles de la Corporation du Domaine Pointe-de-Saint-Vallier ont travaillé d’arrache-pied pour redonner vie à ces splendides jardins.
Depuis quelques années, Terry et Terry Sulymko – un couple de Toronto -consacrent plusieurs semaines durant la saison estivale pour travailler sur les jardins du Domaine Pointe-de-Saint-Vallier. Grâce à eux, de vieux aménagements en pierre ont été mis au jour. Durant l’été 2015, ils poursuivent leur magnifique travail grâce auquel le petit étang du manoir sera ressourcé.
La transformation est spectaculaire comme le démontrent certaines photos ci-dessous. Pour plus d’information et pour consulter notre galerie de photos, cliquez ici 2013 et ici pour les images 2014
Le résultat vaut le déplacement ! Nous vous invitons à constater par vous-même en faisant une visite du Domaine de Saint-Vallier et de ses somptueux jardins (http://www.pointedesaintvallier.com/)
La Maison Hurtubise, juin 2011 – avant les travaux – click to enlarge Dès l’été 2011, l’Héritage a procédé à la phase II du projet de restauration qui s’est terminée à la fin de l’été 2012. La planification de cette intervention a nécessité au préalable quelques études exhaustives afin de bien encadrer l’ensemble des travaux. S’appuyant sur ces études du Centre de conservation du Québec et sur l’expertise de M. François Varin, architecte, il a été décidé de procéder à la conservation des finis du rez-de-chaussée et de mettre en place certaines lignes directrices telles que le respect de l’intégrité matérielle ainsi qu’une intervention minimaliste, à caractère réversible. Ce projet, majoritairement financé par l’Héritage, a bénéficié d’un apport financier du MCC et de la Ville de Montréal.
La Maison Hurtubise, juin 2012 – après les travaux – click to enlarge L’Héritage et la firme d’architectes DMA ont encadré la réalisation du projet qui a nécessité l’embauche de plusieurs professionnels spécialisés en restauration : des maçons, des conservateurs et des archéologues. L’Héritage a également bénéficié de l’expertise d’un architecte du MCC, d’un ingénieur en structure, d’un ingénieur en système mécanique et de deux experts en conservation. Tout au long des travaux, une attention particulière fut portée à la protection des finis intérieurs et à la sécurité du bâtiment.
À l’extérieur de la maison, les travaux ont consisté à la réparation des fissures dans le mur de pierre du côté ouest et à la restauration des structures d’appui et des escaliers des galeries à l’avant. Des fouilles archéologiques furent nécessaires, ce qui a conduit à la découverte d’un vieux puits..
La cuisine – click to enlarge Au rez-de-chaussée, les finis intérieurs (plâtres et boiseries) des murs, des planchers et des plafonds ont été restaurés selon une technique préservant les traces du temps. La conservatrice a utilisé uniquement une éponge pour leur nettoyage à sec. Les fissures sur les murs furent également comblées et demeurent visibles. Au préalable, la tapisserie, datant d’environ 1900, a été retirée, révélant l’emplacement d’une ancienne armoire encastrée dans le mur.
Dans la cuisine, le nettoyage et le découpage des couches de revêtement du sol ont permis la revitalisation du plancher et la découverte d’un très vieux tapis, vestige du passé. Un plexiglas et un tapis protègent désormais certaines parties de ces revêtements pour le bénéfice des visiteurs.
Le sous-sol – click to enlargeLe grenier – click to enlarge Afin de préserver l’esprit du lieu, les éléments modernes ont été retirés du rez-de-chaussée. La structure du plancher a été solidifiée par le sous-sol et les ouvertures dans le plancher (anciens registres) sont à nouveau utilisées pour le chauffage et le système de ventilation. Au sous-sol, l’humidité a été réduite par le recouvrement du sol avec une toile de plastique et de la poussière de pierre. Un nouveau système de chauffage (thermopompe) avec conduits a également été installé.
À l’étage supérieur, la cuisine et la salle de bain ont été rénovées. Ces travaux sont réversibles de façon à préserver l’intégrité du lieu. Le système électrique a également été amélioré et un nouveau système d’éclairage, installé dans toute la maison, révèle les vestiges et les trésors de cette magnifique propriété construite en 1739.
Le 14 octobre dernier, la Maison Hurtubise de l’Héritage canadien du Québec fut l’hôte de l’activité patrimoniale Les Belles Montréalaises, organisée conjointement par la Société historique de Westmount, la Ville de Westmount, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ), la Ville de Montréal et Héritage Montréal. Cette activité était inscrite dans le cadre de la 22e édition de L’Opération patrimoine architectural de Montréal qui s’est déroulée à Montréal du 28 septembre au 14 octobre 2012. (www.operationpatrimoine.com)
Cette activité conviait le public à une promenade piétonne guidée permettant d’admirer les magnifiques maisons patrimoniales situées le long du Chemin de la Côte-Saint-Antoine. La Maison Hurtubise était le point de ralliement et de départ de cette visite. M. Jacques Archambault, notre directeur général, a profité de cette occasion pour présenter l’histoire de notre organisation, ses fondateurs, sa mission et son implication au Québec.
Malgré la pluie, environ 65 personnes ont participé à cette activité. Les bénévoles de la Société historique de Westmount avaient préparé des documents d’interprétation et formé les guides afin de communiquer des informations pertinentes et plus que complètes aux visiteurs, lesquels ont pu admirer la beauté de la Maison Hurtubise nouvellement restaurée et plus majestueuse que jamais.
L’Héritage a d’ailleurs reçu les félicitations de nombreux citoyens de Westmount qui, visiblement, apprécient beaucoup ce lieu clé du patrimoine communal de cette municipalité. À la fin de journée, le directeur général de l’Héritage a reçu les guides bénévoles à l’intérieur de la maison et leur a offert thé, sandwiches et biscuits en collaboration avec la Société historique de Westmount.
Pour plus d’informations sur la Maison Hurtubise et sur les activités de l’Héritage, nous vous invitons à consulter notre bulletin d’octobre 2012.
Le projet de restauration du manoir du Domaine Pointe-de-Saint-Vallier a débuté en 2011 et s’est terminé à l’automne 2012. Ce projet consistait à la restauration de l’extérieur du bâtiment et de la structure de soutien au rez-de-chaussée. Le concept de restauration a été élaboré par l’architecte François Varin, à partir de recherches historiques sur le bâtiment.
Ce projet, totalement financé par l’Héritage, a été géré et réalisé en collaboration avec M. Varin, avec le support des bénévoles de la Corporation du Domaine Pointe-de-Saint-Vallier (http://www.pointedesaintvallier.com/)
À l’extérieur, deux interventions majeures ont été effectuées :
1. Le toit a été refait principalement en “tôle à la canadienne” et en “tôle à baguettes” pour les parties plus plates dont le toit de la galerie. Ainsi, le manoir étant exposé aux forts vents venant du fleuve, sera mieux protégé contre les intempéries et les infiltrations d’eau. Plusieurs toits de la région ont autrefois été faits avec ce modèle mixte.
2. La galerie avant, faite en ciment et très endommagée, a été entièrement reconstruite en bois et décorée selon son état initial datant de 1950. Ayant connu différentes modifications au fil des décennies, ce modèle semblait le plus approprié. Finalement, tout le revêtement extérieur du manoir a été repeint, et le crépi des trois cheminées refait.
Des travaux ont été entrepris à l’intérieur dont la consolidation de la structure du plancher par le sous-sol. Plusieurs colonnes soutenant le plancher étaient constituées de blocs de béton empilés les uns sur les autres et présentaient de mauvaises inclinaisons nuisant à sa stabilité. Un travail énorme de renforcement de la structure des planchers a été fait sous le manoir avec des bases en ciment et des poteaux de bois.
La cuisine et la salle de bain du rez-de-chaussée ont également été modernisées pour le bénéfice des visiteurs. Le système électrique et la plomberie ont également été améliorés. Enfin, ces travaux ont permis de faire de belles trouvailles. Voir nos photos ci-dessous.
Au cours de l’été 2012, l’Héritage a procédé à la restauration du toit, des lucarnes et du mur avant du Moulin Les Éboulements. En 2009, la partie arrière de la toiture a été restaurée et dans les deux cas, nous avons opté pour des bardeaux en cèdre blanc. Les deux murs de côté ont également été restaurés et la cheminée chaulée. De nouveau, nous avons fait appel à l’expertise de l’architecte François Varin avec qui nous avons conjointement planifié et supervisé les travaux. Ce projet a été financé conjointement par l’Héritage et le MCC.
Une fois le projet complété, le Moulin semble maintenant plus rafraîchi que modifié. Cela est propre à une démarche de restauration visant à conserver l’aspect original d’un bâtiment patrimonial. De plus, l’échelle sur le toit a été restaurée.
L’entrepreneur général sélectionné suite à un appel d’offres réside aux Éboulements. Un spécialiste en charpenterie-menuiserie et maçonnerie selon les techniques d’autrefois a aussi pris part à ce projet. M. Jean-Guy Tremblay, notre meunier, et descendant de la famille d’origine, était également impliqué dans ce projet pour ses connaissances et son expertise. M. Tremblay assure l’entretien et le bon fonctionnement du moulin depuis plus de 25 ans.
Durant toutes les étapes du projet, l’Héritage s’est assuré de l’utilisation des meilleures techniques en matière de restauration.
Par exemple, afin de maximiser la durée de vie des bardeaux, une matrice de lattes de bois a été montée sous le bardeau du toit et des lucarnes et un support spécial a été installé au faîte des lucarnes et du toit. Le long de l’avant-toit, une ouverture a été protégée avec un grillage contre les insectes. Ce système permet une ventilation naturelle du bas vers le haut sous les bardeaux et prévient leur détérioration. Un scellant d’étanchéité a également été appliqué sur les bardeaux.